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Temple de Bellocq
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Une construction à épisodes
En 1564, la communauté protestante couvre la presque totalité de la population bellocquaise. En 1668, après l’Édit de Saint- Germain, ne restent que vingt temples en Béarn, dont celui de Bellocq, qui sera fermé et démoli en 1685. Bellocq vit alors le “désert“, et plusieurs lieux de réunion “dans les bois“ rassemblent des protestants.
En 1788, après l’Édit de Tolérance, les Bellocquais récupèrent l’emplacement de l’ancien temple ainsi que le terrain attenant pour y installer leur cimetière.
Le temple actuel est construit en 1804 et le clocher en 1913. Les devis des maçons sont signés, Pierre Carresse, Pierre Borda et ceux des charpentiers, Pierre Mesplès et Pierre Dartigue-Peyrou. Tous les habitants participent par des prestations en nature et la commune offre les matériaux de démolition de la porte de la place du Marcadieu.
L’édifice est modeste (27 m de long sur 10 de large). Il s’agit d’un temple type « grange » dont la façade comporte l’entrée avec son arc en plein cintre et au dessus, une fenêtre géminée. Les murs latéraux comportent 3 fenêtres à arc en plein cintre également et le mur du fond est percé d’un oculus juste au dessus de la chaire.
En 1906 le pasteur Bohin, au nom du conseil presbytéral, réclame la propriété du cimetière et du temple. La Municipalité ne cède que sur le temple, gardant la gestion du cimetière ! En 1914, la générosité de Mme Bohin transforme le temple en ajoutant un clocher. Dans les années 1980, la sacristie est isolée. Durant les années 2010, avec le fruit de la vente du presbytère, la communauté a pu ainsi restaurer le clocher et les toits du temple. Ensuite la porte d’entrée ainsi que les fenêtres de la façades et celles de la sacristies ont été changées. En 2022, quelques volontaires de Bellocq, Salies et Sauveterre ont restauré l’intérieur du temple. Notre souhait, pour les années à venir, est de continuer à entretenir ce temple.