Temple de Sauveterre

Un joli édifice niché au cœur d'un parc.

Sauveterre a vu très tôt s’implanter le protestantisme avec la venue de Jeanne d’Albret.Dès 1560, le colloque de Béarn formé par les églises de Pau, Sauveterre, Oloron et Nay est présent au premier synode provincial de Basse Guyenne à Clairac; Sauveterre est représentée par le pasteur Gilles Solas.

En juin 1563, le culte protestant a lieu dans l’église Saint-André. Après 1620, les protestants de Sauveterre construisent leur temple (Rue Léon Bérard actuelle) , qui sera abandonné en 1668, faisant place à une période de “désert“.En février 1685, le culte est totalement supprimé, l’édifice démoli avant même que les dragons de l’Intendant Foucault ne viennent, en juillet 1685, convertir les 180 familles de protestants.

Déjà, en 1686, Jean Gonsic, des environs de la ville, était condamné aux galères perpetuelles pour avoir fait passer des exilés en Espagne et, de là, en Angleterre et en Hollande.

Ce n’est qu’en 1806 qu’une grange aménagée est inaugurée par Louis-Victor Gabriac comme lieu de culte; Paul Marsoo et Pierre Nogaret en sont les pasteurs attitrés.

En 1850, on comptait encore 550 protestants à Sauveterre. Mais, pour des raisons économiques, une émigration vers Bordeaux et l’Amérique du Sud en réduisit le nombre à une centaine.

Dès 1865, les architectes Saint-Guily dressent des projets pour un nouveau temple C’est en juillet 1872 que celui-ci, encore actuel, est inauguré.

Situé dans un jardin, la façade est ornée d’un portail à tympan encadré d’une double archivolte en plein cintre et surmonté d’un oculus rond. Cette façade, éclairée par deux fenêtres, également à arcs en plein cintre est surmontée, à son sommet, d’un clocheton.

Ce temple, traduit à la fois, le souci d’équilibre et de simplicité du style néo-romain. Il a fait l’objet d’une profonde rénovation intérieure à la fin des années 1990.

C’est le seul des trois temples qui possède un parc arboré lui donnant de la profondeur et de la tranquillité.

Au milieu du 20e siècle

Contact